Dimanche 10 mars 2019

Une autre journée à ne rien faire à Casitas.

Nous regardons les oies blanches prendre la route vers le Canada.

Attendez-nous !!! Nous allons vous suivre !!!

Lundi 11 et mardi 12 mars 2019

Aujourd’hui, nous prenons la route pour Tuxpan qui se trouve à 162 kilomètres de notre point de départ. Nous ne réussissons pas à rouler en ligne droite sur cette route pleine de nids de poule. Par chance qu’il n’y a pas beaucoup de trafic, car nous pouvons changer de voie pour les éviter. Pas assez des nids de poules pour nous ralentir, il y a aussi des «topes».

Première grande ville depuis notre départ Poza Rica où nous en profitons pour nous ravitailler avant d’arriver au camping que nous avons trouvé à Tuxpan. En même temps, ça permet de nous dégourdir un peu. La route jusqu’à Tuxpan n’est pas plus belle que celle avant Poza Rica, plein de crevasses et de nids de poule.

Tuxpan, c’est une ville côtière avec un chantier maritime, un port et une base navale.

L’endroit que nous avons trouvé est situé sur le bord du golfe. Nous profitons d’une autre journée de congé de la route.

Conduire dans ces routes nous demande d’être toujours aux aguets pour ne pas causer de bris au véhicule.

Mercredi 13 mars 2019

Nous voilà repartis pour un autre 200 kilomètres en route vers Tampico dans l’état du Tamaulipas.

Cet état nous parle moins, car nous avons vu aux nouvelles cette semaine qu’il y avait eu un détournement d’autobus et que les criminels ont kidnappé 19 hommes. Pas facile de ne pas penser à ça en roulant.

Encore des routes qui sont à la limite d’être carrossable.

Sur notre route, nous avons croisé Temapache la capitale des oranges du Mexique. La culture ici, comme vous pouvez l’imaginer, c’est des oranges à perte de vue. Nous n’en avions jamais vu autant. De plus, sur le bord de la route qu’est-ce qu’ils vendent ? Eh oui, des oranges.

En approchant de Tampico, une odeur de soufre devient de plus en plus présente et nous apercevons une gigantesque raffinerie de Pemex.

Bien que cette ville soit un grand centre de raffinage de pétrole, il est aussi le deuxième plus grand port du Mexique avec les exportations d’argent, de cuivre, de bois de construction, de laine et plusieurs autres produits agricoles.

Nous n’avons pas trouvé de camping ici, donc nous prenons le risque de passer la nuit sur la plage «Playa Miramar».

Il n’y a pas trop de monde, car nous sommes en milieu de semaine. À voir la grandeur du stationnement, les fins de semaine ne doivent pas être tranquilles.

Jeudi 14 mars 2019

À notre réveil ce matin, nous ne voyons pas à l’extérieur de la Luna y Sol.

Nous sortons pour la course du matin et nous ne voyons pas à 20 pieds devant nous. La brume est très dense et nous devenons tout trempes, mais parce que nous avons chaud à courir.

Après la douche dehors et un déjeuner, nous partons pour nous rendre à mi-chemin entre ici et la frontière des États-Unis. Sur une croisée de chemin, nous arrêtons à la lumière qui est rouge. Comme il n’y a personne qui vient à ma gauche, je commence à avancer pour entreprendre un virage à droite. Les policiers sur l’autre coin me font signe d’arrêter et un des deux vient me voir. Il me dit que je n’ai pas le droit de virer à gauche à cette intersection. Je lui demande pourquoi et il me répond qu’il y a une traverse de piétons et quand il y a une traverse de piétons le virage à droite est interdit. Ensuite, il me dit que je vais devoir payer pour cette infraction. Je lui dis payer quoi et combien. Il me demande mes papiers et me dit qu’il va aller voir le commandant.

Voilà le commandant qui s’en vient et qui en arrivant me dit que c’est une infraction grave et le montant pour ça c’est 4500$mxn (310$cdn). Je lui demande s’il va me faire un ticket et me dit que s’il me fait un ticket je vais devoir aller le payer au poste de police. Je lui demande de me faire le ticket et de me dire où se situe le poste. Il me dit de lui donner 2500$mxn (174$cdn). Je lui mentionne que je n’ai pas ce montant sur moi et que j’irai payer la contravention au poste. Il me demande alors combien j’ai en ma possession et je lui dis 500$mxn (35$cdn). Il me dit que c’est correct et que je pourrai continuer ma route sans être obligé de retourner à la ville. De vrais escrocs, il fallait que ça nous arrive au moins une fois dans le voyage.

Après cette péripétie, nous reprenons la route.

En roulant, comme la route est belle et que nous pouvons rouler 100 kilomètres à l’heure, nous décidons de se rendre à la frontière des États-Unis. Ainsi, nous ne serons pas obligés de retirer de l’argent, étant donné que nos amis les flics nous avaient fait les poches. Nous avons roulé 490 kilomètres pour y arriver, ça faisait longtemps que nous n’avions pas roulé de longue distance comme ça.

Pour ce qui est des douanes mexicaines, tout a bien été.

Nous remettons nos visas et annulons le permis provisoire d’importation d’un véhicule tout ça en moins de 15 minutes. Nous sommes loin des douanes en Amérique Centrale.

Nous traversons du côté des États-Unis, le douanier qui nous reçoit est assez arrogant et me pose des questions auxquelles j’ai de la misère à répondre. Après quelques minutes, on aurait dit qu’il était en train de se choquer. Fiou ! il a fini par nous laisser passer.

Nous voilà au pays de l’oncle Sam. Comme la journée a été longue et qu’il fait froid, nous prenons un hôtel pour notre retour aux USA.

Vendredi 15 et samedi 16 mars 2019

Ce matin, la température est encore froide et le ciel est couvert. Nous avons trouvé un camping à Kingsville à 100 kilomètres. Nous décidons d’y passer deux jours.

Les deux premières journées chez nos voisins du sud ont été assez tranquilles, car nous n’avons rien fait. Le samedi, il a plu toute la journée et nous sommes restés en pyjama dans la Luna y Sol. Ce n’est pas très grand, mais c’est chaleureux.

Bonne semaine.

Vous êtes plus du type visuel? Nous avons créé une carte pour montrer notre chemin parcouru depuis le départ. Allez y jeter un coup d’œil!

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