Dimanche 27 et lundi 28 janvier 2019
Après avoir passé deux belles journées à se faire bouillir dans les bains thermaux, nous voilà partis pour Mansión del Rio qui est situé au croisement de la Rio Dulce et du Lago de Izabal le plus grand lac du Guatemala. Nous roulons pendant 156 kilomètres pour nous y rendre sur une route qui nous offre des paysages extraordinaires en suivant le Parque Nacional Sierra De La Minas.
Arrivés à destination, nous trouvons une place pour dormir dans une marina. C’est charmant, donc nous décidons d’y rester deux nuits et pour en profiter pour nous rendre à Livingston. Livingston est une ville de l’extrême est du Guatemala. Sa particularité est qu’il n’y a aucune route qui la relie au reste du pays et sa population est majoritairement composée de Garifunas.
Pour nous y rendre de Mansión del Rio, nous prenons une lancha avec son capitaine Kevin qui nous fait une visite guidée en se rendant à Livingston.
Nous commençons par le Castillo de San Felipe de Lara qui fût construit dans les années 1650 pour garder l’entrée du Lago de Izabal contre les pirates qui oseraient s’y aventurer.
Nous poursuivons vers El Golfete. C’est une genre de mer intérieure qui relie le Rio Dulce au Cañon Tatín. Nous pouvons y observer plusieurs espèces d’oiseaux. Nous arrivons à des mangroves où se trouve une aire de reproduction des oiseaux, des pélicans, des cormorans, des canards et des aigrettes blanches. Ils se reproduisent dans ce site, car les poissons viennent y frayer.
Kevin nous fait découvrir par la suite une baie de nénuphars à perte de vue. C’est splendide toutes ces fleurs qui sortent de l’eau.
De plus, nous croisons un village où il n’y a pas d’électricité. Tout fonctionne avec des panneaux solaires ou avec le propane.
Nous arrivons au Cañon Tatín. C’est l’endroit le plus profond du coin la rivière. Elle peut atteindre 40 mètres de profondeur à certains endroits. Nous longeons des falaises de chaque côté de la rivière et la forêt est très dense ici.
Il nous amène aussi à un endroit peuplé de pélicans, nous n’avons jamais vu autant de pélicans dans un même lieu.
Après plus de 1h30, nous voilà à Livingston. Nous partons à la découverte de cette ville isolée des Caraïbes.
Nous marchons pendant quelques heures en sillonnant les rues où l’architecture est constituée de maisons de bois en majorité.
De plus, nous y découvrons un séchoir à poissons
et un restaurant où nous avons pu nous régaler avec la spécialité de la place qui est une soupe aux fruits de mer dans du lait de coco qui s’appelle Tapado. Muy rico !!!
Après avoir nourri notre cerveau de plein de belles images et notre estomac de cette bonne nourriture, nous repartons pour Mansión del Rio.
Mardi 29 janvier 2019
Ce matin, nous partons pour El Paraiso. Cet endroit nous a été recommandé parce qu’il y a une chute d’eau chaude qui se jette dans une rivière fraîche. Nous n’avons pas beaucoup de routes à faire pour nous y rendre, seulement 28 kilomètres. Ça nous donnera du temps pour profiter de l’endroit.
Nous voilà partis, nous traversons la ville Mansión de Rio qui est achalandé malgré que nous sommes le mardi matin.
Ensuite, nous empruntons la route en direction du Turicentro el Paraiso—Agua Caliente. Les premiers cinq kilomètres de la route qui nous y mène ne sont pas très beaux. Il y a beaucoup de nids de poule et nous nous voyions rouler pendant 28 kilomètres là-dedans. Après avoir passé ces cinq kilomètres, la route est bien et le paysage aussi. D’un côté il y a le Lago Izabal et de l’autre, les montagnes.
Arrivés là-bas, après nous être installés, nous partons pour la chute.
Le garde nous dit que nous devons marcher pendant dix minutes pour y arriver. Nous sommes ébahis devant ce spectacle.
Mais il reste à valider si l’eau de la chute est vraiment chaude. Nous descendons dans la rivière. L’eau est bonne et fraîche. Nous nous rendons jusqu’à la chute et là toute une surprise, l’eau n’est pas chaude, elle est bouillante. Nous avons de la difficulté à rester en-dessous. Nous finissons par nous mettre sous la chute, mais nous n’y restons pas longtemps.
Encore une journée remplie de découvertes, chaque fois nous nous demandons si notre cerveau à la capacité de se rappeler de tout ce que nous voyons pendant cette année.
Mercredi 30 et jeudi 31 janvier 2019
Notre prochaine destination est Poptún à la Finca Ixobel. Nous devons rouler pendant 133 kilomètres pour y arriver. En partant du Turicentro el Paraiso—Agua Caliente, sur la route qui se rend à Mansión del Rio, nous apercevons un camion qui a eu un accident. L’accident est arrivé dans un virage après un long chemin droit. Soit le conducteur s’est endormi ou il roulait trop vite.
Sur la route, nous longeons des plantations de palmiers, de bananiers et d’arbres que je crois être des amandiers. Je vais tenter de m’informer pour en être certain.
La Finca Ixobel est un endroit sympa où nous décidons de passer deux jours, question de faire un peu de lavage, de se reposer un peu et surtout de ne rien faire. Ça aussi c’est les vacances.
Vendredi 1er et samedi 2 février 2019
Après ce repos bien mérité, nous prenons la route pour 180 kilomètres. Nous devons faire de nouveau une partie de la route que nous avons déjà faites jusqu’à Chocón.
De là, nous tournons sur la Transversal del Norte. C’est une route nouvelle d’après moi, car le pavage est parfait et nous rencontrons des ponts nouvellement construits et même un qui n’est pas fini encore.
Arrivés à destination, nous découvrons un vrai paradis. Cet endroit, c’est une communauté quetchan où tous les gens du village contribuent en travaillant pour celui-ci soit dans les jardins ou sur le site touristique des cavernes. L’aire de camping est très bien aménagé avec des fleurs et plein d’arbres différents.
De plus, les toucans viennent se nourrir des fruits des palmiers.
Notre ami Marcelino nous propose de faire une excursion dans les cavernes. Nathalie hésite un peu, car elle dit ne pas aimer être enfermée sous la terre, mais Marcelino lui dit que les cavernes sont grandes et qu’on y respire bien.
Samedi matin, nous voilà partis pour les cavernes. Nous marchons dans les sentiers environ 15 minutes avant d’arriver à la première grotte. La rivière la traverse au fond et Marcelino nous dit que pendant la saison des pluies l’eau de la rivière touche au plafond de la grotte.
Nous continuons vers la plus grande caverne. Nous apercevons l’entrée de celle-ci. Wow !!! c’est de toute beauté. Notre ami nous explique comment se forment les stalagmites et les stalactites. Ce sont les minéraux entraînés par l’eau de pluie qui se cristallisent dans la caverne. Les stalactites prennent seulement un millimètre par année.
Pour faire ces colonnes gigantesques, il en a fallu des années. Nous continuons notre avancée dans la caverne souterraine. Marcelino nous fait remarquer que les stalactites ont des formes de toutes sortes comme des têtes de dragon, le roi Marcos, le squelette humain, un crocodile, etc.
Nous marchons près d’une heure dans ces cavernes où y ont vécu à deux époques des peuples Mayas. Le premier peuple a vécu ici en 250 avant Jésus-Christ et le deuxième environ 200 ans après Jésus-Christ. On y trouve des grandes salles, c’est vraiment super.
À notre sortie de la caverne, nous arrivons dans une immense salle digne d’un palais. Nous n’avons pas trouvé de mots pour décrire cette immensité et cette beauté.
Nous ne pouvons même pas vous le partager en photo, car notre appareil ne prend pas de photos avec un grand-angle. Mais nous pourrons vous le raconter à notre retour si cela vous intéresse.
Les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas. Et c’est tant mieux comme ça.
Bonne semaine.
Vous êtes plus du type visuel? Nous avons créé une carte pour montrer notre chemin parcouru depuis le départ. Allez y jeter un coup d’œil!
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Catégories :Guatemala
Belles photos, nous avions passé Noël à la finca en 2011. Beaux souvenirs.
Bonne route.
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Nous approchons du Mexique. Peut-être aurons-nous la chance de se croiser. Chiapas d’ici la fin de semaine.
Bonne route à vous 😉
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