Dimanche 30 décembre 2018
Après deux jours de répit de la chaleur, nous partons pour la mer des Caraïbes. Mais pour nous y rendre, nous traversons la chaîne de montagnes qui sépare le pays. Au loin, nous apercevons une bande de nuages qui restent accrochés dans les montagnes tous les jours.
Nous la traverserons pour nous rendre de l’autre côté. Ça fait un bout que nous n’avons pas roulé sur des routes avec des montées abruptes et des virages à couper le souffle.
Plus nous montons, plus nous entrons dans les nuages et de plus, la pluie s’en mêle. À un moment donné, nous pénétrons dans un banc de brouillard à couper aux ciseaux.
Nous ne voyons qu’à quelques mètres de la Luna y Sol. Par contre, ça nous empêche d’admirer le paysage qui doit être splendide. Nous roulons sous la pluie et entre les plantations de bananes jusqu’à Almirante. Almirante est une petite ville portuaire d’où transitent les conteneurs de bananes Chiquita. Nous n’avons pas trouvé d’endroit pour dormir, la ville est salle et pas attirante.
Nous continuons jusqu’à la prochaine ville, Changuinola, où nous nous installons dans un stationnement de centre commercial. C’est très bien éclairé et il y a un gardien qui surveille 24 heures par jour. Comme il est de bonne heure, nous partons explorer la ville, mais ce ne fut pas très long, car il n’y a qu’une rue principale et elle est bondé de gens. Après quelques kilomètres de marche, nous retournons à la Luna y Sol pour se reposer. Demain, nous recommençons à passer les douanes pour le retour.
Lundi 31 décembre 2018
Les gens commencent à se promener de bonne heure et surtout à klaxonner. C’est ce qu’ils préfèrent ici klaxonner. Comme nous sommes dans un stationnement, nous entendons les voitures tourbillonner autour de nous. Mais nous voulions partir de bonne heure pour passer la douane. Nous prévoyons toujours environ deux heures à chaque fois.
Nous roulons quinze kilomètres avant d’apercevoir la douane du Panama. Nous sommes surpris, car il n’y a pas de camions et de guides qui tentent de nous aider ou de nous arnaquer. Nous recommençons tout le processus qui est de faire estamper notre passeport à la sortie du pays. Ensuite, nous passons à un autre guichet pour annuler le «TIP» permis temporaire d’importation de véhicules. En moins de dix minutes, nous remontons dans la Luna y Sol en direction de la douane du Costa Rica.
Là, nous comprenons pourquoi il n’y a pas de gros camion. Nous traversons un pont suspendu pour nous rendre du côté du Costa Rica.
Arrivée au Costa Rica, il y a une file d’attente. Nous pensons que c’est ici que nous attendrons longtemps. Après quelques minutes, nous voilà au guichet pour l’estampe et nous rentrons au pays. Ensuite, le «TIP» ! Le préposé remplit les papiers ce qui est fait rapidement, car en sortant comme je savais que nous reviendrions avant les trois mois accordés pour rester au Costa Rica je l’avais seulement mis en pause. Plus rapide au retour. Après qu’il ait eu terminé les papiers, il nous demande d’aller faire des photocopies de l’autre côté de la rue. Ce qui est le plus stupide, c’est qu’il a une photocopieuse à côté de son bureau pour faire imprimer les documents et qu’il nous demande d’aller dans un autre commerce pour les faire. 35 minutes, tout est terminé et nous voilà enfin de retour au Costa Rica.
Comme nous pensions passer du temps aux douanes, nous avions trouvé un camping près de la frontière.
Pour nous y rendre, nous roulons encore dans les plantations de bananes et des usines de préparation pour l’exportation.
Ce côté-ci du Costa Rica semble moins développé que du côté Pacifique peut-être qu’il y a moins de touristes !!!
Le camping se trouve sur le bord de la mer des Caraïbes le paysage est superbe, mais l’endroit n’est pas très propre.
Il y a des poubelles partout et des branches sur le site. Mais nous avons fait une belle rencontre, deux voyageurs français qui, eux, arrivent de l’Amérique du Sud avec leur camping-car. Ils sont âgés de 70 ans et nous parlaient de leur projet de voyage. Wow, c’est vraiment encourageant de voir des personnes comme ça.
Dans l’après-midi, ils viennent nous inviter à sabrer le champagne avec eux pour finir l’année 2018 en beauté. Merci, Joëlle et Gérard, d’avoir passé un peu de temps avec nous. Nous pensions que dormir ce soir ne serait pas facile, mais nous croyons que la pluie qui tombe a calmé les ardeurs des fêtards. C’est triste pour eux, mais ça nous a permis de bien dormir.
Mardi 1er janvier 2019
Nous nous réveillons dans la boue tout le tour de la Luna y Sol, le terrain est plein d’eau. Donc nous décidons de partir. J’ai trouvé sur iOverlander un autre camping à moins de 40 kilomètres d’ici et il semble plus beau.
Avant de nous y rendre, nous partons vers Manzanillo où se trouve un mirador dans la jungle. Nous pouvons y voir les vagues se briser contre les rochers.
Vous pouvez aller voir le vidéo sur Facebook.
Nous prenons la route pour Cahuita.
Sur notre chemin, nous avons rencontré un paresseux qui était accroché aux fils et un voilier qui était échoué.
Arrivés à destination, nous remarquons que le terrain n’est pas grand, mais un peu plus propre que le terrain précédent. Nous passons une nuit. Dans la fin de l’après-midi, les Français d’hier arrivent eux aussi pour passer la nuit.
Mercredi 2 janvier 2019
Une autre nuit où il a plu et ici, le terrain est tout détrempé. Au moins, nous sommes sur le gazon. Nous partons après le déjeuner, car la journée s’annonce nuageuse et pluvieuse. Nous avons trouvé un camping à Cariari, un village près de la réserve de Tortuguero.
Le ciel et la mer sont très menaçants ce matin, mais c’est parfait pour rouler parce qu’il ne fait pas chaud. Nous longeons la mer des Caraïbes et ses plages pleines de débris qui sont ramenés par le vent.
Sur le côté des Caraïbes, c’est le paradis des bananes.
Tous les exportateurs de bananes sont ici. Nous croisons des terminaux de Chiquita et Dole. Maintenant, quand nous mangerons des bananes au Québec, nous saurons d’où elles viennent. Est-ce vraiment écologique de manger ces fruits ?
L’endroit où nous arrivons est une résidence privée. Le fils du propriétaire nous dit que nous pouvons nous stationner et que c’est gratuit, à notre départ nous donnons ce que nous voulons. Le terrain est petit et ce n’est pas vraiment un endroit pour passer quelques jours.
Jeudi 3 janvier 2019
Après une autre nuit de pluie, nous nous croyons encore dans la saison des pluies. Mais il paraît que du côté des Caraïbes, durant les mois de janvier et février, il pleut presque tous les jours. Jusqu’à maintenant, nous confirmons. Nous avons vu sur iOverlander un parc en montagne où nous pouvons camper. En route pour San José de la Montaña.
Pour nous y rendre, nous passons par la «Cordillera Central». La route est tortueuse et grimpe dans les montagnes. Nous ne voyons pas grand-chose, car il pleut tout le temps que nous l’avons traversée.
Après avoir passé la «Cordillera Central», nous avons dépassé les nuages. Nous apercevons maintenant la ville de San José.
Mais la route pour le parc est dans les montagnes, donc nous continuons notre ascension. La route n’arrête pas de se refermer sur nous et nous nous demandons qu’est-ce qu’il se passe si nous rencontrons un autre véhicule.
Nous l’avons finalement su, il faut qu’il y en ait un des deux qui débarque dans le gazon pour laisser passer l’autre.
Rendus au camping, la fille qui est à la réception nous dit que pour nous rendre à l’air de camping nous devons avoir un 4X4. Donc avant de nous y rendre, nous y allons à pied pour vérifier. Effectivement, le terrain est trop abrupt et la dernière portion est en terre. Il y un endroit à côté de l’office, mais encore là nous devons descendre. Nous ne pouvons pas non plus y aller, car la Luna y Sol est trop base et que le fond accroche. Nous devons nous contenter du stationnement.
Le site est ordinaire, mais nous avons une vue superbe sur la ville de San José.
Vendredi 4 janvier 2019
Nous repartons ce matin à la recherche de l’endroit idéal pour nous reposer quelques jours. Encore une fois nous consultons iOverlander et nous trouvons un endroit sur le bord du lac Arenal où les commentaires sont bons.
Nous voilà repartis. Aujourd’hui encore nous roulons dans les montagnes, donc routes tortueuses, ravins et surtout des paysages à couper le souffle.
Nous repassons à La Fortuna pour une seconde fois et prenons la route qui longe le lac Arenal.
À notre arrivée, nous pouvons voir le domaine de cette famille de Suisse.
C’est immense, il y a des vaches, un restaurant, un hôtel, un train et un deuxième restaurant mirador avec une tour et le plancher qui tourne pour pouvoir admirer le paysage en mangeant.
Nous y sommes montés à pied c’est une marche de deux kilomètres de monté, mais ça vaut la peine. Le paysage est splendide.
Pour ce qui est de l’endroit pour dormir c’est encore ordinaire, un stationnement de restaurant, mais le positif c’est que la propriétaire nous a dit que c’est gratuit et que nous avons accès aux toilettes et à la piscine. Il y a encore de bonnes personnes sur cette terre.
Mais nous n’avons pas encore trouvé notre endroit de rêve pour passer quelques jours.
Samedi 5 janvier 2019
Ce matin, il pleut encore. Donc, nous décidons de traverser les montagnes pour retourner du côté Pacifique, car depuis que nous sommes du côté des Caraïbes, il pleut tous les jours. Un peu de soleil et de chaleur vont faire du bien.
La propriétaire de l’hôtel Los Heroes est venue nous voir avant que nous partions, car elle pensait que nous restions plus longtemps. Elle nous a même offert une chambre gratuite pour que nous passions une autre journée ici. Comme nous avons décidé de partir quand même, elle est allée nous chercher un cadeau, deux pommes avec une barre de chocolat.
Nous roulons sous la pluie pendant quelques kilomètres avant d’apercevoir enfin le soleil.
Aujourd’hui, nous avons traversé des champs d’éoliennes. Ça fait changement des plantations de bananes, de cafés et de cannes à sucre. La route est superbe et nous pouvons admirer la côte du Pacifique du plateau d’où nous sommes.
Et oui encore une fois nous arrêtons dans un stationnement de restaurant, mais ici, nous avons l’électricité et c’est gratuit si nous consommons au restaurant.
En ce début d’année, je me permets d’emprunter deux phrases des vœux de bonne année que Jacques Brel avait formulés en janvier 1968 : Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. (Jacques Brel)
Bonne semaine.
Vous êtes plus du type visuel? Nous avons créé une carte pour montrer notre chemin parcouru depuis le départ. Allez y jeter un coup d’œil!
Ne manquez rien de nos aventures!
Cliquez ici pour recevoir nos articles dès qu’ils sont écrits!
Catégories :Costa Rica, Panama
Nous vous lisons régulièrement et c’est toujours un plaisir!
J’aimeAimé par 1 personne
Magnifique semaine à vous deux !!!!!!
Et Merçi encore pour vos palpitants récits!!!!
Bonne route et bon vent !!!!
J’aimeAimé par 1 personne
Bonne semaine et une belle température et surtout de belles rencontres
J’aimeAimé par 1 personne