Dimanche 14 octobre 2018
Dernier matin au Belize, aujourd’hui nous partons pour la Guatemala. Nous sommes à 6 kilomètres de la douane du Guatemala. Notre défi sera de trouver un endroit pour faire des photocopies, car nous en aurons besoin pour permis d’importation de la Luna y Sol. Nous demandons à la propriétaire du camping où nous avons passé deux jours et nous dit un endroit pas très loin de la douane. Nous trouvons l’endroit et nous en profitons pour en faire des doubles copies. Nous en aurons pour une autre fois.
Et maintenant, nous recommençons le processus de la douane avec encore un peu de stresse. Premièrement, nous passons au comptoir pour payer la taxe de sortie de 40$ belizean pour chaque personne.
Deuxièmement, le bureau de l’immigration du Belize pour faire étamper nos passeports.
Troisièmement, le bureau de déclaration et retour au véhicule. À notre arrivée, un guide nous a indiqué quoi faire et où aller. Nous pensons que nous devons lui donner un pourboire, mais il ne veut pas. Il nous dit qu’il change l’argent donc si nous avons des dollars belizean nous pouvons les changer, car après nous ne pourrons plus les changer. Il doit faire son argent là !!!
En route pour le Guatemala. Quatrièmement, encore une bâtisse qui ressemble à un lave-auto. Nous passons pour fumiger la Luna y Sol pour la modique somme de 39 quetzals.
Cinquièmement, un guide guatémaltèque nous prend en charge pour passer les étapes suivantes. Bureau de l’immigration pour étamper les passeports. Ça va bien.
Sixièmement, le permis d’importation du véhicule. C’est ici que nous avons besoin des copies et que nous devons payer, 160 quetzals. Nous allons au guichet pour payer et nous devons revenir au comptoir pour finir la transaction. Retour au véhicule, nous collons un collant dans le parebrise et donnons un pourboire au guide.
Finalement, la barrière de contrôle où les gardiens nous posent quelques questions, toujours les mêmes : d’où nous venons, où nous allons, pour combien de temps et avez-vous quelque chose à déclarer. Pour finir en nous disant « Bienvenido a Guatemala. »
Premier arrêt, le centre-ville de Melchor de Mencos, Guatemala où nous allons acheter une carte SIM, un forfait internet et un peu d’épicerie.
Ensuite, en direction du camping que nous avons trouvé sur le bord du Lago Petén Itza à El Remate au restaurant El Muelle.
Nous sommes sur le bord de l’eau. Très belle vue et beau couché de soleil. En demande spéciale pour plusieurs d’entre vous qui nous suivez : à partir de cette semaine, je mettrai le kilométrage que nous faisons dans la journée, aujourd’hui nous avons roulé pendant 60 kilomètres.
Lundi 15 octobre 2018
Ce matin, nous allons visiter le site archéologique de Tikal. Ce site découvert 1948 et ouvert aux publiques en 1955 est vraiment magnifique. En arrivant dans le parc de Tikal, nous devons arrêter au guichet pour payer l’entrée sur le site ainsi que plusieurs forfaits si vous le désirer.
Comme le camping, l’hôtel, le musée, un guide pour faire le tour, etc. À la barrière, le garde nous remet une feuille indiquant l’heure de début et il nous avertit que la vitesse permise dans le secteur protégé est de 40 kilomètres/heure. Nous avons 17 kilomètres à faire avant d’arriver à l’autre barrière où un autre garde inscrit l’heure où nous arrivons. Donc, si vous êtes bon en calcul nous avons pris près de 30 minutes pour faire les 17 kilomètres, mais ça valait la peine, car nous avons pu apercevoir notre premier toucan traverser la route.
Nous stationnons la Luna y Sol et partons à la découverte de site mythique. Nous apercevons un ceiba géant.
Nous sommes ébahis de voir tous ces monuments qui ont été construits il y a plus de 2500 ans. Bâtir la cité aurait pris plus de 1000 ans. Le centre de la cité est grandiose, nous ne pouvons imaginer comment les gens dans ce temps-là réussissaient à construire d’immenses bâtiments comme ceux-là. De plus, nous nous demandons comment les gens vivaient et de quoi ils vivaient.
Nous continuons la visite du site et tout à coup nous apercevons deux singes qui s’amusent à sauter de branche en branche.
Nous sommes émus de voir ces animaux dans leur habitat naturel. Nous trouvons que nous sommes vraiment loin de chez nous. Par la suite, nous voyons dans les arbres un groupe de toucans,
mais ils sont trop haut pour que nous réussissions à les prendre en photo. Un peu plus loin, nous voyons sortir de la forêt un coati.
Nous nous dépêchons pour le prendre en photo, car nous pensons que c’est le seul que nous verrons. Quelle ne fut pas notre surprise d’en voir sortir toute une gang de la forêt et en plus, ce n’est pas très peureux.
Ils se promènent entre les visiteurs comme s’ils étaient seuls. Au même endroit, un groupe de singes nous donnent tout un spectacle. On dirait qu’ils ont été entraînés pour ça.
Ils prennent des poses dans les arbres qui font de magnifiques photos. Nous retournons à la Luna y Sol pour dîner.
Nous cherchons un endroit pour dormir près du Lago Petén Itza. Nous arrêtons au Biotope Campsite. Ici le camping est gratuit en achetant la passe pour les sentiers. Nous irons demain matin découvrir ces sentiers.
Mardi 16 octobre 2018
Nous devons aller à la découverte des sentiers, mais ce matin, nous nous sommes réveillés à la pluie. Nous défaisons le lit pour monter la table et déjeuner à l’intérieur. Comme la pluie n’arrête pas, nous partons vers un autre lieu. Nous passons par Flores que nous voulons visiter, mais rendues là il pleut toujours sans arrêt et parfois il pleut intensément.
Nous terminons notre route aujourd’hui à l’arrière d’un restaurant à Sayaxché. Avant d’y arrivée, nous devons prendre une barge pour traverser la rivière.
À notre arrivée, il pleut tellement que le propriétaire nous fait signe d’entrer et d’attendre que la pluie cesse pour venir le voir et payer. Lorsque nous avons pu sortir de la Luna y Sol, il nous a fait visiter les lieux, les toilettes, la douche, l’endroit où nous brancher. Le monsieur est très sympathique et nous explique la route à prendre pour se rendre au Lac Atitlan. Ensuite, arrêter visiter Antigua et Guatemala City pour poursuivre vers le Honduras. Il m’a dit qu’il connaissait Montréal, Toronto et les chutes du Niagara. Je lui ai demandé s’il y avait déjà été et il a dit qu’il avait vu sur internet.
Mercredi 17octobre 2018
À notre réveil, la pluie a cessé. Nous déjeunons et partons pour la ville de Coban qui est une grande ville du Guatemala. Il fait beau, mais nous apercevons des nuages noirs menaçants. Sur la route entre Sayaxché et Coban, nous croisons plusieurs plantations dont nous ne savons pas ce que c’est. C’est d’immenses champs de palmiers à perte de vue et ces champs sont clôturés et gardés. Nous essayons de voir quel est le fruit de ces plantations. Ensuite, avant d’arriver à Coban nous voyons des plantations de café et c’est dans une plantation de café que nous coucherons ce soir.
Arrivées à notre destination, nous nous installons et encore une fois, c’est l’heure de la bière. Deux travailleurs de la plantation viennent nous voir pour discuter et nous leur offrons une bière, ils se nomment Walter et Albaro. Ils nous expliquent le fonctionnement de la coopérative de café. Il y a 425 membres votants de coopérative qui font travailler plus de 1300 habitants de la communauté Quiché. Au Guatemala, il y a 23 dialectes différents plus l’espagnol ça fait 24. Quand tu apprends la langue pas facile l’immersion !!!
Jeudi 18 octobre 2018
Ça fait longtemps que nous n’avons pas eu froid. Cette nuit, la température est descendue en bas du vingt degrés Celsius. Je sais que quelques régions du Québec ont reçu leur premier centimètre de neige, je ne dis pas que je trouve ça froid, mais que nous avons bien dormi au frais.
Ce matin, nous faisons la visite de la plantation de café avec Walter.
Il nous fait l’historique du café Arabiaca, ce café est arrivé de l’Éthiopie en Afrique aux alentours des années 1740. Il nous a fait goûter le fruit de l’arbre qui contient les grains de café, c’est sucré et délicieux. La coopérative a vu le jour en 1988. Au début, il n’y avait que 24 membres votants et cette année, ils sont rendus 425. Dans la coopérative, il y a 4 variétés de cafés Arabiaca.
Nous avons appris aussi que dans une plantation de café, ils plantent d’autres arbres comme les bananiers et les avocatiers pour faire de l’ombre aux plants de café pour que le soleil ne les brûle pas. Nous avons aussi appris que les bananiers ne produisent qu’un régime de bananes par arbre, ensuite l’arbre sèche et il est déposé dans les champs pour les engraisser. Ça prend 9 mois à l’arbre à partir du moment où il sort de terre jusqu’à la cueillette des bananes.
Nous avons demandé à Walter qu’est-ce que c’est les immenses plantations de palmiers avant la ville de Coban et il nous dit qu’effectivement c’est des plantations de palmiers pour produire de l’huile de palme. Les compagnies qui exploitent ces champs ne se soucient guère de l’environnement en étendant des produits chimiques. À la coopérative, il n’emploie aucun produit chimique sur la plantation. Nous terminons la visite par une dégustation de café. Le café n’a aucune amertume, je dis à la personne qui le fait qu’il a ce goût, car le café n’a pas de long voyage et il me dit que c’est juste que nous ne savons pas le préparer. Donc, à mon retour, j’ai quelque instrument à m’acheter pour pouvoir préparer un bon café.
En route maintenant pour le lac Atitlan, nous avons environ 220 kilomètres à faire pour nous y rendre. Après 3h30 de route, nous avons fait seulement 30 kilomètres et nous sommes découragés. Nous nous disons que ça va prendre une semaine pour se rendre à destination.
Nous avons trouvé sur l’application iOverlander un restaurant où nous pouvons coucher dans le coin. Il se nomme Rancho Don Canche. Le propriétaire est vraiment sympathique, nous pouvons rester coucher dans le stationnement gratuitement !!! Il nous a même offert sa douche.
D’où nous sommes la route recommence à être pavée. Nous souhaitons qu’elle le soit sur plusieurs kilomètres encore. C’est ce que nous verrons demain.
Vendredi 19 octobre 2018
Nous allons déjeuner au restaurant de Don Rancho et nous partons tôt, car il reste encore 5h30 de route à faire avant d’arriver à l’endroit que nous avons trouvé au Lago Atitlan. La route est tout de même belle malgré quelques endroits où nous devons rouler plus lentement pour éviter les trous. Tout le long de la journée, nous passons plusieurs villes et villages qui sont situés dans les montagnes.
Nous nous demandons de quoi vivent les personnes qui habitent ici loin de tout.
La route est sinueuse, car nous traversons les montagnes. Nous devons descendre chaque fois qu’il y a une rivière à traverser pour ensuite remonter dans la montagne. La route descend en pallier avec des virages abrupts. À Los Encontros, nous restons pris dans un embouteillage dans la montagne. Ça a pris au moins quarante minutes avant de recommencer à rouler. Nous avons vu de l’autre côté de la rivière en remontant qu’il y avait eu un arbre qui était tombé dans la route et il fallait que les travailleurs de la ville le sectionnent pour rouvrir la route.
À partir de cette ville, nous sommes sur la nationale 1. Eh oui, une vraie autoroute à quatre voies qui roule à 80 kilomètres à l’heure. Ça fait du bien de pouvoir rouler sans se soucier des trous dans la chaussée. Quand nous quittons l’autoroute, il nous reste 11 kilomètres à faire. La route est belle, mais les derniers kilomètres sont assez périlleux. Nous descendons vers la ville de San Marcos. La route serpente la montagne abruptement. Nous nous servons du frein moteur pour ne pas perdre le contrôle du véhicule tellement c’est abrupt. Arrivée dans la ville nous devons faire un détour par des rues étroites, car il y a eu un éboulement causé par les pluies abondantes.
Finalement, nous arrivons à destination. Là encore des défis nous attendaient. Comme il a plu beaucoup le terrain est détrempé et ce n’est pas été évident de stationner la Luna y Sol. Nous resterons là jusqu’à lundi.
Samedi 20 octobre 2018
Aujourd’hui, c’est congé de route. Nous passons la journée à admirer la nature et le paysage grandiose. Nous avons découvert un nouveau fruit qui s’appelle Jocote. Il y a trois sortes de Jocote, celui que nous avons gouté c’est le Jocote de Corona. C’est un fruit sucré, juteux et délicieux.
En après-midi, nous avons admiré des colibris près de nous en train de butiner dans les fleurs.
Nous ne sommes pas sortis du camping, car il y avait risque d’orage toute la journée.
Cette semaine, nous continuerons notre route vers les villes d’Antigua et la Ciudad Guatemala pour nous diriger ensuite vers le Honduras. Nous découvrons toujours plein de nouvelles choses. À chaque fois nous pensons que c’est ce que nous avons vu de plus beau, mais nous découvrons des merveilles qui nous ébahissent. Merci d’être avec nous semaine après semaine et continuer à faire des commentaires cela nous aide à améliorer notre blogue.
Bonne semaine.
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Quelle belle aventure !
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Quelle belle découverte c’est agréable de vous suivre on apprend beaucoup. Le courage y est malgré la saison des pluies ça reste que c’est une aventure enrichissante.Merci de nous les partager et bonne semaine.
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Vraiment intéressant, j’ai hâte à chaque semaine pour vous lire et me faire voyager . Dites-moi c’est la saison des pluies en cette période de l’année ? ou c’est juste une mauvaise blague de Dame nature.. bonne suite et on se retrouve la semaine prochaine. Bye Bye
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Bonjour,
Merci beaucoup de nous suivre. Nous sommes dans la saison des pluies et en plus il y a les tempêtes tropicales de l’Atlantique et du Pacifique.
Bonne semaine 😉
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Vraiment cool de vous suivre, Puis-je savoir combien de km depuis votre départ svp. Est-ce difficile de trouver des connection internet ou vous etes équipé pour internet satellite.
Un gros merci encore une fois, C’est comme si je vous accompagnait en personne .
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Bonjour,
Merci de nous suivre. Nous avons près de 18 000 kilomètres de fait depuis notre départ du Québec. Pour ce qui est de l’internet, la majorité des campings où nous allons ont wifi, mais nous achetons une carte SIM et un forfait cellulaire dans chaque pays. Comme ça nous pouvons garder contact.
Bonne semaine 😉
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Il est vraiment agréable de prendre mon café en vous lisant. C’est comme si nous y étions! Merci pour les détails de douanes, ouf! C’est pas évident… et que dire de la température, vous êtes courageux. J’ai déjà hâte à la suite de votre merveilleuse aventure! Bonne continuité!
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Merci de nous faire vivre votre voyage ,
Toujours intéressant de vous lire et soyez prudent!
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